Réveil ' Norah

Norah sentit un violent coup sur le haut de sa cuisse et grogna. En disant «violent», tout est relatif bien sûr, car on pourrait faciliter considérer la jeune femme comme un mollusque du type faible, mais encore là, c’est une autre histoire. Elle répondit à son assaillant en lui donnant à son tour un coup de jambe sur la cuisse, afin de la faire souffrir un peu. Malgré la fatigue, Norah afficha un minuscule sourire triomphal sur sa figure avant de continuer à somnoler. N’ayant pas cours durant la journée, elle s’était promise de ne pas se lever avant midi, voulant profiter à 100% de la grasse matinée que sa sœur et elle s’étaient entendues pour jouer les grandes dormeuses. Emily, bien entendu, n’avait pas tenu sa promesse, étant de nature matinale.

Elle sentit soudainement sa cadette se dandiner à l’autre extrémité du petit lit double, engendrant le lit en entier à gigoter de droite à gauche, causant Norah a accumuler les grognements, chacun tous aussi différents. Elle se retourna en moins de deux, de manière à être à faire un tête à tête avec sa sœur. Elle ouvrit ses yeux avec difficulté, les rayons du soleil provenant de la fenêtre l’aveuglant. Son regard descendit vers sa sœur, qui la regardait un gros sourire plastifié au visage, elle semblait tellement niaise que Norah ne put s’empêcher de rétorquer à ce sourire en affichant un haussement de lèvres. En fait, c’était assez compliqué à décoder, c’était un sourire raté, que seul Emily pouvait comprendre. Elle fit une moue énervée en levant la tête pour regarder son cadran. 9 :49? C’est ce que j’appelle un mercredi manqué.

Celle-ci se releva sur son lit tant bien que mal, pour s’asseoir en indien et regarder la porte du dortoir intensément. Elle se racla la gorge –vivement un verre d’eau, celle-ci était complètement sèche-. Norah déclara, sur un ton las, n’étant pas encore réveillée. «Alors, là Mily, c’est c’que j’appelle une vraie grasse matinée, comme je les aime.» , l’ironie dans son ton était assez évident. Elle leva ses yeux vers le ciel, amenant ses bras vers la même direction en répliquant à elle-même sur un ton désespéré : «Dieu, je passe ma vie entière à te faire plaisir avec mes bonnes notes, mes sourires aux vieilles mémés dans la rue, et en échange je te demande une grasse matinée et me voilà debout à 10 heures. Punaise, Dieu c’est un ingras.» Immédiatement après avoir prononcé ces mots, elle mit ses mains sur sa bouche, ses yeux écarquillés, formant de gros ballons. La famille Carrington étant assez catholique, elle ne pouvait pas se permettre de dire des choses de ce genre en l’air. Elle se tourna tranquillement, horrifiée. «Tu crois que..» elle pointa le plafond. «…il m’a entendu? Car l’enfer, c’est vraiment pas mon truc, tu le sais, je supporte mal les coups de solei-.» elle se tut et réalisa la stupidité de son comportement.

La jeune femme éclata de rire, des ricanements sonores défilant prestement hors de sa bouche.

«J’ai faim.» et la voilà qui recommençait.


(POST NUL. : ( Désolée )

J’ai passé un bon moments et j en ai eue plein les yeux!!!
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